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La Bourboule-la gare

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Au début du vingtième siècle, les bourgeois et les gens qui avaient les moyens financiers suffisants partaient en vacances ou en voyage.
Peu de gens avaient des automobiles. C'est encore très cher à l'époque.
De plus sur les parcours, les stations service pour faire le plein d'essence étaient rares. Il était donc difficile de parcourir de grandes distances en automobile.
Les chaussées n’étaient pas encore recouvertes de goudron et d'asphalte, les routes ne sont pas toujours sures et les crevaisons très nombreuses.
Pour se rendre en vacances ou en cure, les gens prenaient le train, le réseau dessert beaucoup de villes et de villages en France. C'est un mode de déplacement démocratique. La plupart du temps, il y a deux classes dans ce mode de transport. La première classe, avec un grand confort et des compartiments privés réservée aux gens qui ont les moyens. La seconde classe est réservée aux gens qui ont moins de moyens financiers et aux plus pauvres, le tarif des billets étant moins coûteux. Seulement le confort est sommaire, il n'y a pas de compartiments privés, les sièges sont serrés et en bois.

La Bourboule est une station balnéaire et une station thermale. Pour aller en vacances ou en cure thermale, les gens se déplaçaient donc en train, le meilleur moyen de transport à l'époque pour se rendre loin de chez soi en sécurité. Les trains fonctionnant à la vapeur rendent le voyage très long.
Devant la gare de cette petite ville, beaucoup de voitures tirées par des chevaux ou des mulets attendent avec leur chauffeurs l'arrivée des voyageurs et des curistes.

Les propriétaires de ces attelages ont peu de moyens financiers et cette activité leur procure un petit revenu supplémentaire à leur travail quotidien. Ce sont les taxis de l'époque.
Parfois, ces attelages appartiennent aux grands hôtels de la région.
Ces voitures conduiront curistes et vacanciers vers leur hôtel ou les centres de cures thermales de la ville et ses environs proches .

Avec probablement un peu d'humour, le photographe a attendu qu'un brave paysan passe devant toutes ces voitures avec sa charrette à bras. Il ne peut pas prendre de voyageurs faute de place et de confort dans son attelage.

envoyé de: Pascal
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Jessica Fauth
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